Le week-end dernier, on célébrait la Pâques mais c’est quoi pour vous la Pâques ?
Une fête religieuse ? Celle de la chasse aux œufs en chocolat ?
Pour moi, c’est celle de l’Espoir, celle du « Yes we can« . Ce week-end de Pâques aura été pour nous, celui de tous les possibles !
Petite anecdote.

Dimanche 17 avril, ma fille et son équipe ont joué le dernier tour de qualification pour participer aux phases finales de coupe de France 🇫🇷 de volley-ball en M18 (moins de 18 ans). Après 7 tours à arpenter l’Hexagone pour affronter toutes les équipes inscrites, je dois reconnaître qu’elles n’ont vraiment eu de vraie opposition qu’aux 2 derniers tours. 😅

Elles ont affronté dimanche 2 grosses équipes (à ce stade il n’y a que ça, de belles équipes!) et étaient en grande difficulté parce que :

  • Jusqu’ici, elles avaient gagné chaque tour ou presque sans beaucoup d’efforts
  • Parce qu’elles ont l’équipe composée des gabarits les plus disparates (ce qui n’est pas avantageux)
  • Parce que toutes les équipes du club (6 en tout) se sont qualifiées pour aller aux phases finales
  • Parce que  » la PRESSION  » montait ↗ et ce n’est pas fini (et tant mieux pour elles)
  • Et parce qu’une des équipes s’était longuement épanchée sur les réseaux sociaux (et oui le mal de l’époque !) sur le fait que l’équipe de ma fille devait être éliminée…

Résultat des courses, elles ont perdu le premier match. Ne sont qualifiées que les 2 premières de pools. Les 2 meilleures 3 ème de pool sont repêchées. Et qui voulait courir le risque d’être repêché ? Personne ! Trop aléatoire. Alors elles n’avaient qu’une option possible, gagner le 2ème match, ce qu’elles ont fait grâce à :

  • un sursaut d’envie en milieu de match 💪🏾💪
  • des supporters déchainés dont les autres parents et moi faisions partie 📣💥
  • des sifflets
  • des tambours 🥁
  • et une bonne dose de prières de toutes parts parce que oui, dans ces moments-là, l’humain appelle souvent cette force qu’il sait inconsciemment ou pas, au-dessus de lui…

Ce dimanche sportif m’a rappelé combien l’ESPOIR est capital pour atteindre ses objectifs. IL y a une concordance entre l’énergie que le sportif met dans son art (entrainement, alimentation…) et le soutien que peut lui apporter son entourage immédiat ou non (famille, amis, club ou autre).

Ne sous-estimez jamais la force de la volonté, la persévérance et les paroles encourageantes (le soutien), surtout quand certains veulent votre échec. Je dis toujours à mes enfants (ils font tous les 2 de la compétition) que tant la fin du match n’est pas sifflée, on a un match à jouer. Quand l’adversité est telle que l’on doute de soi, ça fait un bien fou d’entendre les encouragements. Il faut donc s’en servir pour se rebooster soi-même et aller au bout de tout ce qu’on peut donner et laisser naître cette nouvelle version de soi généralement améliorée. Chez nous, la famille est un bon moteur pour réaliser l’impossible face à l’adversité. Et vous, qu’est-ce qui vous booste ?

Afrofémininement vôtre,

Sandgidemad