Que diriez-vous d’être vous-même ?

En ces temps où l’on questionne sans arrêt la différence, on peut se demander si la solution aux maux de nos sociétés réside dans l’uniformité. Uniformité de penser, d’agir et même d’être. Mais est-ce vraiment possible ?

C’est un peu comme si, vous étiez sur un terrain de volley-ball (désolée mais c’est le sport que je connais le mieux 😅) et que tout le monde voulait occuper le poste d’attaquant. Ce serait l’échec assuré ! Pour remporter leur médaille olympique aux derniers jeux olympiques, il a fallu une symbiose de haut niveau entre un attaquant comme Earvin Ngapeth, un passeur comme Jenia Grebenikov etc… C’est toute la beauté des sports d’équipe d’ailleurs. On fait des merveilles quand chacun excelle dans sa mission. Et le principe peut s’appliquer à tous les sports collectifs.

Les mêmes questions se posent dans les cours d’école ou encore dans les bureaux. Combien de personnes se croient obliger de jouer un rôle pour être « intégrées » et acceptées dans le groupe ? Est-ce une bonne chose que de faire taire notre singularité et nous fondre dans un moule souvent inconfortable ? Pour quel résultat ?

J’ai essayé cette approche et finalement, je dirais que ce n’est avantageux ni pour soi, ni pour les autres. Ça ne l’est pas pour soi parce que le moule du groupe ne nous convient pas forcément et on n’y est pas à l’aise, et ça ne l’est pas pour le groupe parce qu’on ne peut donner de bonnes choses si l’on n’est pas bien intérieurement. Nos actes et attitudes reflètent notre santé intérieure. Or, quand on a le courage d’être soi, on offre l’opportunité à la société de bénéficier d’une meilleure version de nous.

En conclusion, je dirais, au sport 🏉 comme à la vie, nous sommes tous différents les uns des autres et ces différences sont bénéfiques au groupe et à la société, même si elle ne s’en rend pas compte dans l’immédiat. Nous ne sommes pas faits en série, alors ayons le courage d’être nous-même.

Afrofémininement vôtre!

Sandgidemad