Bon mois d’octobre chers tous !

Encore une matinée froide et humide 🌨pour commencer la semaine dans l’Hexagone mais j’ai choisi de garder ma bonne humeur et je vais vous dire pourquoi.

Il y a peu, les jeunes ont repris leurs activités sportives et mes ados étaient particulièrement heureux 🏐🏀de cela, tout comme moi🏐. Et pourtant, cette bonne nouvelle a rapidement été ternie par un évènement négatif pour ma fille. Elle espérait jouer cette année à un niveau plus élevé dans son sport et malheureusement, d’autres ont été sélectionnées à sa place. Certaines étaient ses coéquipières l’année dernière et d’autres arrivent tout droit d’autres clubs. Quelle claque !

Dieu sait qu’en tant que parent, tout ce qui arrive à nos enfants nous touche particulièrement. Parfois même, on aimerait prendre leur douleur. Si vous n’êtes pas passionnés de sport, vous vous dîtes certainement que c’est peu de chose. Mais pour des jeunes et leurs parents qui vivent au rythme de 6h ou plus d’entraînements ⛹️‍♀️par semaine, de compétitions régionales et nationales, avec tous les déplacements que cela occasionne, c’est dur à encaisser. Et pourtant c’est arrivé et la balle est dans notre camp. Comment réagir face à ce que l’on croit, à tord ou à raison, être injuste ? À nous de décider.

C’est là que le rôle du parent est fondamental. Bien sûr que j’étais enragée et affectée pour ma petite puce mais je ne voulais surtout pas qu’elle reste enfermée dans la tristesse et que cela lui ôte l’envie de rebondir. Pour contrebalancer sa peine, je l’ai aidé à accepter la situation, à prendre le dessus et retrouver le moral. Un état d’esprit positif, une envie de jouer et de s’amuser tout en voulant aller loin. Je lui ai dit: » Tu es douée dans ce que tu fais alors continue comme ça et ne laisse personne t’en détourner. Si tu souhaites changer de sport ou arrêter, ça sera ton choix, ta décision. Ne te laisse pas impacter par les décisions que des gens prennent. Travaille et prouve leur sur le terrain qu’ils se sont trompés ».😝

Entre nous, je pense que ça a marché. Elle a repris la compétition ce week-end et s’en tire avec deux victoires: l’une sur sa catégorie et l’autre hier avec les séniors avec lesquelles elle joue en surclassement. Elle avait la pêche et une envie farouche de gagner. Qu’est-ce qui se serait passé si j’avais laissé mon chagrin dépeindre sur elle ? Sa peine n’aurait été que plus grande et sa capacité à revenir plus difficile. Tout est une question d’influence. J’ai choisi d’être le petit ange auréolé😇👼, habillé en blanc qui conseille de persévérer parce que le meilleur est à venir.

Quelle est votre influence sur les autres ? Êtes-vous de ceux qui redonnent la pêche et l’espoir ou le contraire ?

Afrofémininement vôtre,

Sandgidemad