Mes Afroféminines, mais pas que !

C’est bien un Monday mood particulier que je poste aujourd’hui. J’ai appris, comme beaucoup d’entre vous, le décès de Jacob Desvarieux, un artiste originaire de la Guadeloupe, considéré comme le père du zouk par certains. Ce qui est certain, c’est qu’il a largement contribué à faire connaître et rayonner ce genre musical au-delà des frontières caribéennes.

C’est assez rare que le décès de célébrités m’atteigne autant mais dans ce cas-ci, ce sont des souvenirs d’enfance qui se bousculent, c’est un repère vocal qui disparaît. Mwen malad aw, mwen diw awa, zouk la sé sel médikamen nou ni… Si. vous n’avez encore jamais entendu la voix de Jacob Desvarieux, il est temps de le faire. Tant son phrasé que le timbre de sa voix étaient uniques…

Jacob Desvarieux, co-fondateur du groupe Kassav

Mais ce qui le caractérisait le plus à mon sens, c’était son amour pour sa culture et son envie de la partager. Plus que la musique, il a partagé avec le monde une langue, une vision de la vie, une Histoire. Une histoire jusque là trop peu diffusée. C’est, à mon sens, l’un des premiers artistes à avoir créé un pont entre la caraïbe et l’Afrique en s’y rendant avec tout le groupe pour plusieurs concerts. Quel pouvoir que celui de la culture ! Quel merveilleux moyen de réveiller nos émotions, toucher notre humanité et nous apporter de la joie ?

Merci l’artiste et vive la culture!

Afrofémininement vôtre,

Sandgidemad