Welcome lundi mes Afroféminines, ou pas ! 🙌

Je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne, lundi égal nouveau départ! Cependant, il y a des faits antérieurs qui vous poursuivent un certain temps et vous devez travailler à faire en sorte qu’ils ne vous minent pas, voire même à en tirer du positif.

On a assisté ces dernières semaines à de nombreux faits divers de racisme ouvertement déclaré : refus de location pourtant payée et assorti d’insultes racistes, insultes dans un hyper marché, livreur agressé et insulté… je vais m’arrêter là. Difficile de ne pas être interpellée, surtout quand on est une femme noire, maman d’ado ou tout simplement un être humain.

Mon fils m’a demandé, estomaqué, si les gens disaient et pensaient encore de telles choses en 2021 et je lui ai répondu « Oui malheureusement »🤦🏾. Je ne pouvais vraiment pas m’arrêter là. En rester là revenait, selon moi, à nous laisser enfermés, mon fils et moi, dans ces propos nauséabonds. Mais comment faire pour que l’histoire de s’arrête pas sur cette triste note? Ma solution : l’imaginaire, le rêve😇.

Je lui ai donc dit que non seulement cela existait, mais qu’il avait de fortes chances d’en rencontrer d’autres parce que la bêtise était la chose la mieux répandue dans le monde. J’ai ajouté qu’il n’avait pas à s’évaluer en tant qu’être humain par rapport à ce type de propos ou attitudes. Je lui ai dit que son présent et son avenir ne dépendaient en rien de ce que les gens pouvaient bien penser ou dire. Je l’ai invité à rêver son avenir aussi beau et grand que possible. Tous les grands projets ont d’abord été rêvés, pensés, avant d’être des réalités palpables. Nous avons suivi un reportage sur le parcours de Tony Parker et un autre sur Michael Jordan et à chaque fois, nous avons constaté que tout partait d’un rêve : jouer en NBA. Alors, si un rêve les a amené si loin, je fais mienne cette approche et la mets au service de la réussite de mon fils. 🏀

En tant que parent, nous aimerions que nos enfants grandissent à leur rythme, mais les faits nous forcent à entamer certaines conversations plus tôt que prévu. Dans ce type de cas, nous pouvons répondre à leurs questions et en rester là ou nous pouvons répondre à leur question et élargir leur réflexion pour qu’ils puissent dépasser ces évènements et devenir des adultes équilibrés. S’il est vrai que c’est blessant de s’entendre dire que l’on est issu d’une communauté qui n’est pas « assez ceci/ assez cela » c’est encore mieux de savoir que c’est faux et d’être en paix avec qui l’on est.

C’est encore mieux de connaître son histoire. Une histoire faite de voyage, de nouveaux départs, de métissages culturels, une histoire faite de rêves. Et parce que chaque grand rêve commence avec un rêveur, je l’encourage à rêver grand, chaque jour ! C’est vrai pour lui, mais c’est aussi vrai pour n’importe lequel d’entre nous.

Rêvez, rêvez beaucoup, rêvez grand !

Afrofémininement vôtre,

Sandgidemad