Bon lundi chers lecteurs,

Comme tous les lundis, je fais le point sur ma semaine la veille, donc le dimanche et devinez quoi ? Des défis, encore des défis et toujours la même question. « Serais-je à la hauteur ? » En y réfléchissant plus longuement, je me dis que ce n’est pas tant que je pense que je ne serai pas à la hauteur. C’est plutôt que j’ai peur d’échouer. Quoi de mieux que de regarder à des sportifs de talent comme Lebron James qui ont dû tomber des millions de fois avant d’atteindre les sommets ?

Échouer. J’ai voulu savoir la définition exacte. En fait, ce mot me paraît tellement commun que je n’ai même jamais cherché à en connaître la définition. J’ai trouvé trois définitions. Dans le domaine de la marine, il veut dire s’enliser, couler. La deuxième définition est le fait de s’arrêter dans un endroit par hasard, sans l’avoir vraiment voulu. La troisième, la plus répandue est tout simplement ne pas réussir. L’un dans l’autre, il s’agit de la même chose : ne pas y arriver, se louper … être en échec, ce qui n’est pas du tout agréable pour notre égo. En plus du sentiment de ne pas être à la hauteur, on doit gérer le regard des autres sur nous et il n’est pas tendre en matière d’échec.

Je ne sais pas si vous avez connu l’échec. Moi oui. Et j’ai appris qu’on peut l’appréhender de deux façons : On peut le considérer comme la fin du monde et baisser les bras ou on peut se donner une chance de rebondir, même si ça se fait avec difficulté et sur un long terme. J’ai choisi la deuxième option il y a quelques années et ce choix a été payant. Je vais donc l’appliquer cette semaine.

Et vous, quel a été, quel est ou quel sera votre choix cette semaine ? Broyer du noir en pleurant sur votre faux pas ou alors, vous relever parce que vous serez quelqu’un d’averti et une meilleure version de vous-même ? J’ai envie de nous dire : « Soyons ambitieux, osons atteindre succès ».

Afrofémininement vôtre,

Sandgidemad