Bonjour chères Afroféminines ou pas,

C’est avec plaisir que je vous retrouve pour étoffer la rubrique « Mes diamants noirs » avec une personnalité, un parcours et des talents de plus. Cette fois, nous faisons place aux médias et c’est la journaliste Dominique Tchimbakala qui a bien voulu partager avec nous son parcours, sa vision du métier, de la société et ses rêves. C’est autour d’un thé qu’elle a répondu à quelques questions, avec simplicité, sans langue de bois et de façon dépassionnée. Je vous encourage à lire cet échange jusqu’au bout et encore plus à donner vos avis en commentaire.

Sandgidemad. Pourrais-tu te présenter?

Dominique T.
Je m’appelle Dominique Tchimbakala. J’ai 41 ans. Je suis journaliste depuis 18 ans et actuellement présentatrice du Journal Afrique de TV5MONDE

Sandgidemad. Comment et pourquoi es-tu venue au journalisme?

Dominique T.
Un petit peu par hasard. C’est un métier qui m’a toujours intéressée mais je l’ai longtemps considéré comme un petit peu précaire. Au départ, je voulais plutôt travailler dans les relations internationales, la diplomatie… J’ai d’abord fait des études d’histoire, de sciences politiques puis quand j’ai terminé mes études, j’ai compris que les carrières de l’international et notamment en ambassade n’étaient pas forcément le milieu dans lequel je m’épanouirais le plus. J’hésitais alors entre la communication et le journalisme. J’ai finalement fait une école de communication dans laquelle on avait entre autres des cours de journalisme, un studio télé, radio, des professeurs issus de grands médias très compétents. Parallèlement, j’ai fait des reportages pour une radio associative dans le cadre de mon stage d’études. A la fin de cette année d’études, j’ai eu la possibilité de faire un stage chez France 2 et c’est comme ça que tout a commencé.

« On ne parle pas souvent de qui fabrique l’information, de la question du choix des sujets et de la manière de les amener parce que c’est là qu’intervient le regard du journaliste, sa propre subjectivité »

Sandgidemad. Pourrais-tu nous raconter tes débuts dans le milieu en tant que journaliste/femme et noire ? Quelles ont été tes découvertes et surprises/constats…)?

Dominique T.

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J’ai fait mes débuts à la rédaction de France 2, en faisant du desk au « Journal de la nuit ». Le « desk » consiste à raconter un fait d’actualité en se basant sur les images et les informations des agences de presse. Je découvrais une grande rédaction mais un petit service. C’était rude, ça allait très vite, on n’avait pas beaucoup droit à l’erreur. J’y suis restée quelques mois. Parallèlement, je travaillais sur une émission intitulée « La nuit du net » avec la société de production qui produisait l’émission « Culture pub ». C’était les débuts de la bulle internet. Je faisais des recherches, des reportages, des interviews… J’ai signé deux reportages pour cette émission. Plus tard, je me suis perfectionnée dans le reportage. La profession est très féminine, mais des femmes noires, il n’y en avait pas beaucoup. A mon arrivée, j’étais la seule femme noire journaliste à France 2, en tout cas je n’en ai pas vu d’autres à la rédaction. Bien sûr, il y avait des noirs dans les locaux de France Télévisions. On en trouvait dans les bureaux, derrière les caméras mais pas à l’écran. Patrick Fandio était le seul journaliste-reporter noir.

Sandgidemad : As-tu été surprise par cette situation ou est-ce que cela t’a paru normal?

Dominique T.
On ne se rend pas compte tout de suite qu’il n’y a pas beaucoup de Noirs à la télé parce qu’on en voit au sein des locaux. Par contre, dans la fabrication de l’information, là, il n’y a pas de noirs. On ne parle pas souvent de qui fabrique l’information, de la question du choix des sujets et de la manière de les amener parce que c’est là qu’intervient le regard du journaliste, sa propre subjectivité. Si pour vous le monde se limite aux quartiers parisiens ou aux milieux privilégiés, vous traiterez les questions de banlieue comme des questions exotiques ou étrangères. Par exemple, à l’étranger, les reporters ont ce qu’on appelle des « fixeurs ». Ce sont à la fois des interprètes, des facilitateurs, ceux qui vont vous introduire aux bonnes personnes, vous trouver le bon contact. Eh bien dans les rédactions, pour la banlieue, les journalistes parlent aussi de « fixeurs ». C’est un vocabulaire qui est très révélateur d’une certaine perception.
Quant au regard porté sur moi en tant que femme noire, il faut dire que j’ai vécu dans un milieu international. J’ai grandi au Congo où être Noir était la norme. J’étais dans un lycée français, donc un établissement international, dans lequel il y avait des personnes de tous les pays, de toutes les couleurs. Etre Noir ou pas n’était pas la ligne de fracture. C’est peut-être ça la différence dans mon cas. Si j’avais grandi en Europe, j’aurais été plus sensible à cela. Evidemment, je suis consciente de faire partie d’une minorité en France, mais de par mon vécu, je n’ai pas été conditionnée ni enfermée dans ce statut. C’est une chance.

Sandgidemad. Est-ce que tu penses que le fait de se sentir en minorité parce qu’on a grandi en tant que telle, influence notre jugement, notre manière d’apprécier les situations qu’on peut affronter en entrant dans ce genre de milieu?

Dominique T.
Oui, c’est sûr et c’est normal parce que quand on a vécu dans un pays, que l’on a toujours été une minorité, considéré et traité comme telle, on est plus sensible au traitement inégalitaire. Je dis souvent que c’est comme un vaccin. Le fait d’avoir été traité comme une minorité, d’avoir été victime de préjugés ou de discrimination dans son jeune âge, équivaut à avoir été en contact avec le virus, à avoir été vacciné très tôt. Dès que le virus ou quelque chose qui lui ressemble se présente, vous faites une réaction. Alors que quand vous n’avez pas connu ça, quand le virus se présente, vous ne le reconnaissez pas immédiatement. Je pense qu’une personne qui a toujours vécu en France connait mieux le fonctionnement de cette société, elle sait mieux quels sont ses travers. C’est aussi ce qui lui permet de s’adapter à cette société, de comprendre rapidement quand un problème se présente et de se défendre immédiatement. En même temps, ma force à moi, c’est de poser un regard dépassionné sur les choses. On a besoin des deux. C’est complémentaire.

« Noir n’est pas une catégorie socioprofessionnelle mais une réalité sociale qu’on ne peut vivre que si l’on se trouve en situation de minorité… »

Sandgidemad. Quand on parle des noirs dans les médias, on en parle comme d’un groupe composé de personnes identiques (ce qui est valable pour toutes les communautés). Est-ce qu’on n’a pas, en fait, deux mondes qui marchent l’un à côté de l’autre au sein de ce groupe de personnes?

Dominique T.
Quand on traite ce tout, on fait comme si les gens étaient dans une seule case où il n’y avait pas de distinction. Or, chacun a une histoire unique. Des actrices ont récemment sorti un livre dont le titre est « Noir n’est pas mon métier »*. Noir n’est pas non plus une catégorie socioprofessionnelle mais une expérience, une réalité sociale qu’on ne peut vivre que si l’on se trouve en situation de minorité. J’aime beaucoup cette phrase de la romancière Chimamanda Ngozie Adichie** qui dit être  » devenue noire » à son arrivée aux USA. Au Nigéria, elle n’était pas noire. Elle était igbo, elle était chrétienne, elle était de la classe moyenne mais « noire », elle ne l’était pas. En revanche, un Blanc au Nigéria, se sentira Blanc, sera vu comme un Blanc et comprendra ce que signifie être  » Blanc ». Ce n’est que l’expérience de la minorité qui permet cela. Quand vous êtes en majorité, vous ne vous rendez même pas compte de cela.

Sandgidemad. En fait, il faut se trouver en situation de minorité pour comprendre un peu ce que l’autre vit. Sans cela, difficile de bien saisir ce qu’il traverse.

Dominique T.
Oui, c’est ça. Mais on peut aussi écouter l’autre, essayer de comprendre ce qu’il ressent, ce qu’il vit et faire l’effort de cesser de croire que, parce qu’on n’a pas connaissance d’une réalité, cette réalité n’existe pas.

Sandgidemad. Dans le cadre de ton travail, tu as rencontré des personnalités d’univers différents telles que des artistes (Fally Ipupa, par exemple) ou des politiques, je pense notamment à Jean-Pierre Bemba (opposant politique congolais) plus récemment. Est ce qu’on prépare l’interview de la même manière pour ces 2 types de personnages publiques ou pas?

Dominique T.
Non, ce n’est pas le même type d’interview. Je conçois l’interview comme un duel parce que vous êtes face à quelqu’un qui veut faire passer un message et vous qui êtes journaliste, vous essayez d’obtenir une information, quelque chose qui est conforme à la réalité. La personne qui veut faire passer son message va vous donner sa vérité, arranger la réalité et vous, vous ne voulez pas de cette réalité arrangée. C’est particulièrement le cas pour les hommes politiques ou avec les gens qui viennent parler au nom d’une association, d’une cause etc. Le mot duel, ne signifie pas que l’on soit en face d’un ennemi mais il faut rester à la juste distance pour avoir un regard juste, critique et dépassionné.

Sandgidemad. Chacun de vous poursuit un objectif différent, c’est ça?

Dominique T.
On n’est pas du même côté. Les communicants et les journalistes ne font pas le même métier. Ce sont 2 métiers qui sont antagonistes. On peut être partenaires mais les communicants viennent pour faire passer un message et les journalistes ne sont pas seulement là pour faire passer ledit message. Pour revenir à ta question précédente, avec les artistes c’est différent. Je suis plus dans la rencontre, la conversation. Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas poser des questions qui dérangent mais ces interviews sont plus de l’ordre de l’animation. On cherche surtout à découvrir le travail de l’artiste.

Sandgidemad. J’aimerais revenir sur ton interview avec Jean-Pierre Bemba. Comment l’as-tu vécu? C’est particulier quand même? Ancien chef de guerre, ancien prisonnier de la Cour pénale internationale et en plus un congolais (de la RDC certes mais)…

Dominique T.
Le fait qu’il soit Congolais n’intervient pas parce que dans ce cas-là : l’enjeu est fort et l’important pour moi est d’être à la hauteur de l’événement. C’est quand même le premier chef de guerre acquitté par la Cour pénale internationale, son sort n’intéresse donc pas seulement la R.D.C ou le continent africain mais raconte aussi des choses du fonctionnement de la justice pénale internationale. L’éventuelle « sensibilité congolaise » que je pourrais avoir, est donc désamorcée par la nécessité de me montrer à la hauteur de l’événement et par le fait qu’une interview de ce type est aussi le fruit d’un travail d’équipe, car on l’oublie souvent, la télé est un travail d’équipe. Alors oui, parfois on interviewe des personnages importants, ou des personnes qui ont des parcours impressionnants mais je pense qu’eux aussi peuvent être impressionnés par le fait de passer à la télé parce que c’est crucial pour eux de venir s’exprimer. Il y a donc un enjeu des deux côtés. Une fois qu’on a compris ça, on relativise.

Sandgidemad. On a récemment vu la journaliste belge Cécile Djunga dénoncer les propos racistes dont elle faisait l’objet. Audrey Pulvar a reçu des réflexions sur un réseau social pour avoir porté des nattes libres dans une émission. J’ai noté que tu portais souvent des tresses. Est-ce que tu as eu à faire face aux mêmes réflexions qu’elles, que ce soit pour une coupe de cheveux ou autre chose? Si oui, comment tu as géré cela?

Dominique T.
Difficile pour moi de parler de ça parce que Cécile Djunga est une femme noire sur un média qui s’adresse essentiellement à des Belges. Elle est donc plus exposée. Ma situation est différente parce que je travaille sur un média qui s’adresse en priorité aux gens qui sont à l’étranger, en particulier en Afrique donc je n’ai pas eu à faire face à des réflexions sur le port des tresses ou des vêtements en pagne. J’ai porté des nattes, des tissages, j’ai été défrisée, j’ai tout essayé. Je suis très contente parce que j’ai enfin trouvé ce qui me convient parfaitement. A France 2, je n’étais pas visible à l’antenne. J’étais reporter, on m’entendait mais on ne me voyait pas, donc la question ne se posait pas. J’ai travaillé pendant sept ans au magazine de la santé sur France 5, je n’ai jamais eu ce genre de réflexions et je ne pense pas que j’en aurais eu dans cette rédaction. Si je travaillais sur un média français à destination de français, ma coupe de cheveux pourrait poser problème à certains rédacteurs en chef, au motif que les gens ne se reconnaîtraient pas en moi. Ils y mettraient bien évidemment les formes mais trouveraient les remarques ou les insinuations nécessaires pour faire passer le message. Le problème vient davantage du fait qu’il y a des gens pour lesquels il ne faut pas trop sortir de la norme. La télévision est aussi un endroit où les gens ont envie de se reconnaître. Je pense que les spectateurs africains sont contents de me voir avec des tresses parce que les femmes africaines en portent. Ils peuvent s’identifier plus facilement à moi. Cela dit, si je portais mes tresses sur une chaîne française à l’attention du public français, il y a des tas de gens en France qui se reconnaîtraient tout autant et eux aussi ont le droit de se voir et de se sentir représentés à la télé. Donc si je devais revenir sur une chaîne française à destination du public français il n’y a pas de raison que je revienne sur mes tresses. (Rires) Je trouve cela bien qu’il y ait des gens différents à la télé, des coupes de cheveux différents etc….

Sandgidemad. Penses-tu que la différence en général soit mal comprise ?

Dominique T.
Je pense que la différence en général, est peu acceptée malheureusement dans ce pays. Alors évidemment encore plus pour nous, mais c’est valable pour tout le monde. Par exemple, pendant longtemps, il n’y avait pas d’accent du sud-ouest à la télé. On a dit à ceux qui venaient de cette région : « tu ne peux pas faire de télé parce que tu as un accent à couper au couteau ». On leur demandait de prendre des cours de diction pour perdre leur accent. Ça aussi, c’est une réalité.

Sandgidemad. Finalement, le problème réside davantage dans le désir des gens de voir ce qu’ils pensent être la norme?

Dominique T.
Le problème réside dans les représentations qu’on se fait des autres, dans les schémas mentaux qu’on a, à leur sujet. Quand on met quelqu’un dans une case, on imagine ensuite qu’il possède tous les attributs qu’on a mis dans cette case. Sauf qu’on ne peut pas toujours mettre les gens dans des cases. Chaque histoire, chaque parcours est singulier.

Sandgidemad. Est-ce que tu as le sentiment qu’avec le temps il y a des changements qui se sont opérés à ce sujet ou alors est-ce qu’on en est toujours au même point ?

Dominique T.
Oui… Il y en a, forcément ! Maintenant, sont-ils assez rapides ? Je ne pense pas. Je pense qu’il n’est pas normal qu’un pays comme la France, qui prône l’égalité et la fraternité, dans lequel on trouve des gens qui viennent du monde entier, qui a eu un empire colonial très étendu, avec des personnes venant d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique, qui sont francophones, et qui pour certaines sont même devenues françaises, en soit là. Cela veut dire que le pouvoir et la fabrication de l’information est toujours détenus par le même groupe, ce qui n’est pas très égalitaire. Au-delà même de la question d’égalité, je trouve que c’est un réel gâchis en termes d’opportunités, de ne pas saisir la chance de nos diversités. Quand vous restez toujours avec les mêmes personnes, qui voient les choses toujours de la même façon, vous n’êtes pas capables de voir le monde évoluer, vous ne pouvez pas rendre compte des changements qui se font parce qu’ils sont dans votre angle mort. Il faut donc intégrer des gens venus d’ailleurs, d’un autre milieu, ou qui ont un autre regard pour vous apporter du sang nouveau.

Sandgidemad. L’autre générerait de l’insécurité ou la peur de disparaître ?

Dominique T.
Oui il y a la peur bien sûr, le sentiment de ne pas se retrouver, le sentiment de voir son pays changer car tout changement génère de l’inconfort et de l’insécurité.

Sandgidemad. Est-ce qu’on a des quotas dans les médias en termes de représentation en France ?

Dominique T.
C’est, paraît-il, interdit en France. En revanche, c’est laissé à la discrétion des patrons de chaînes, des chefs de service . Ils sont incités à le faire parce qu’il y a maintenant des associations qui surveillent cela. Il y a une forme de pression sociale à ce sujet mais aucune obligation. Cela dit, il y a une évolution. Je vois des présentateurs noirs sur BFM, LCI et d’autres chaînes mais pour moi, le plus important c’est de dépasser le stade de la représentation. Encore une fois, la représentation, c’est très important. Par exemple, en grandissant, je voulais travailler dans la diplomatie, les affaires internationales et je n’ai jamais eu aucun doute sur le fait que ça faisait partie du champ des possibles, parce qu’autour de moi, je voyais des gens qui me ressemblaient, ressemblaient à mes parents et qui exerçaient ces métiers. C’est peut-être ce qui manque à nos enfants de la diaspora. J’ai des enfants, des frères, sœurs, cousins, cousines, neveux, nièces, qui sont élevés en France, et je me rends bien compte que le manque de visibilité à la télé, qui est le reflet de la société, est un problème. Pour mes enfants, cette représentativité est peut-être plus facile, parce qu’ils me voient exercer mon métier mais pour beaucoup d’autres, ça peut être compliqué.

Sandgidemad. Est-ce que tu penses que, pour y remédier, ce serait une solution d’orienter davantage enfants de la diaspora vers l’auto-entrepreneuriat pour contourner le fameux plafond de verre?

Dominique T.
Oui, pourquoi pas… Mais le faire dans le domaine des médias n’est pas évident parce que c’est un domaine qui coûte cher et puis ce serait quand même dommage de renoncer à rentrer dans les médias qui existent déjà. L’entrepreneuriat c’est très bien mais on ne peut pas se satisfaire de ça uniquement. Chacun doit pouvoir trouver sa voie dans tous les milieux, en fonction de ses compétences.

« J’ai envie que les gens soient mieux informés sur l’Afrique »

Sandgidemad. Quand on a un parcours tel que le tien, est-ce qu’on a encore des rêves ? De quoi rêve Dominique Tchimbakala?

Dominique T.
Si on ne rêve plus, c’est qu’on est mort ! D’abord, je voudrais dire que la place que j’occupe actuellement au Journal Afrique est celle qui correspond le plus à ce que je suis. Africaine et française. Pour la première fois, j’ai la possibilité de mettre en synergie les regards intérieurs et extérieurs que j’ai sur la France d’une part et sur l’Afrique d’autre part. Je me sens à ma place. Je dirais que je rêve de faire connaître davantage le continent africain, qu’on n’ait plus ces représentations de continent de misère, de continent sans espoir. J’ai envie que les gens soient mieux informés sur l’Afrique. Nous avons un angle d’approche des sujets différent au Journal Afrique de TV5MONDE et j’aimerais que cette approche soit davantage diffusée parce que finalement, les gens connaissent peu ce continent en France.

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Dominique Tchimbakala présente le Journal Afrique de TV5Monde tous les vendredis, samedis et dimanches soir sur TV5Monde. Visible sur Facebook live à 21h30 (heure d’hiver) et 22h30 heure d’été sur « Le journal Afrique sur TV5MONDE » @JTAfrique et sur Twitter @JTAtv5monde

Fin de l’interview

Merci à Dominique Tchimbakala pour ce temps de qualité consacré au blog Afrofeminine! J’en ressors avec des axes de réflexion que je n’avais encore jamais explorés comme la question du « qui fabrique l’information? », et aussi l’envie de proposer encore plus de portraits inspirants dans l’espoir que nous profitions tous pleinement de « l’opportunité de nos différences ». Et vous, qu’est ce que cet échange vous a inspiré? De nouvelles réflexions? D’autres questions? A vos commentaires!

* Noir n’est pas mon métier: Essai collectif initié par l’actrice française Aïssa Maïga, publié le 3 mai 2018, dénonçant les discriminations et les stéréotypes dont sont victimes les femmes noires et métisses dans le milieu du cinéma français.
** Chimamanda Ngozie Adichie: écrivaine nigérianne à succès